Comment décourager les putatifs amateurs d'aller voir ce spectacle? Lire la newsletter de l'Opéra de Paris de cette semaine, consacrée à ce spectacle, et aller voir sur le site les extraits vidéo proposés (au nombre de trois).
Una furtiva lacrima, chanté par Paul Groves (quid de Charles Castronovo annoncé dans la programmation?) ce n'est déjà guère encourageant (euphémisme). La mise en scène de Pelly ensuite, ne me semble pas casser trois pates à un canard (désolée pour les fans de Pelly). Encore une atmosphère fête de village populaire, faite, refaite et archi-refaite dans l'Elisir d'Amore. Ne serait-ce pas là le rôle d'un grand metteur en scène que d'essayer d'innover un peu dans le domaine? Il semble que Pelly se soit contenté d'ajouter des bottes de paille (cf. Una furtiva Lacrima), des éclairages bateaux (la tombée des lucioles/étoiles/whatever toujours sur Furtiva Lacrima me laisse pantoise de déserrance) et des costumes sixties (rapport qu'en ce moment, on n'en voit pas assez dans la rue, dans les magazines, etc). Bref, pas de regret de ne pas avoir envisagé d'acheter des places pour ce spectacle.
Quelques exemples d'interprétation réussie d'Una Furtiva Lacrima, extraits de YouTube; Rolando Villazon (Barcelone 2005, encore), Rolando Villazon (Vienne 2005), Roberto Alagna (Opéra de Lyon, 1996), Carlo Bergonzi (orchestration mollassonne)
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