Not that I have forgotten about my previous commitments, but work is eating me alive right now. Yet, I have to find some time for Rigoletto if I want my series to end with my journey to Dresden.
Today is synopsis time, obviously.
PREMIER ACTE - La scène représente un bal animé, dans les magnifiques salles du palais ducal.
Le duc et ses familiers se promènent, en causant de leurs aventures galantes.
Un courtisan raconte, en riant, que Rigoletto, l'horrible bouffon, possède une maîtresse et qu'il l'a vu pénétrer, la nuit, en se cachant, dans la demeure de la belle. Pour se venger des railleries de Rigoletto, les courtisans complotent l'enlèvement de sa bien-aimée et se donnent rendez-vous pour la nuit suivante.
La fête est interrompue par l'apparition de Monterone, qui vient demander compte au duc de l'honneur de sa fille. L'indignation et les plaintes du vieillard sont accueillies par les plaisanteries des courtisans et les quolibets moqueurs de Rigoletto. Le duc, enfin lassé des objurgations de Monterone, le fait arrêter par ses hallebardiers. Le vieillard jette, en partant, sa malédiction au bouffon.
DEUXIEME ACTE - Un carrefour désert, la nuit; à droite, les murs très élevés d'un jardin; à gauche, la maison de Gilda.
C'est dans cette demeure isolée que Rigoletto cache son trésor le plus cher, non pas sa maîtresse, ainsi que le croient les courtisans, mais sa fille Gilda. Lui, homme sans moeurs, âme vile et conseiller pervers, il aime son enfant avec idolâtrie et il veut la conserver pure de toute souillure.
Au moment où il va pénétrer chez Gilda, Rigoletto est accosté par un spadassin, Sparafucile, qui lui offre ses services; quelqu'un rôde souvent autour de la maison et l'épée du bandit délivrerait Rigoletto des importuns.
Le bouffon entre dans la maison, interroge avec anxiété Gilda et sa gouvernante. Rassuré par leurs réponses, il sort bientôt, tandis que le Duc, qui s'est introduit dans la cour, se met aux genoux de la jeune fille et lui dit son amour. Le Duc se fait passer, auprès de Gilda, pour un étudiant pauvre nommé Carlo Baldi, il la suit depuis longtemps, lui a parlé plusieurs fois, et Gilda l'aime de toute son âme.
Pendant la causerie des deux amoureux, les courtisans surviennent, pour mettre à exécution leur projet d'enlèvement. Le Duc se sauve. Par un stratagème infernal, les courtisans amènenent Rigoletto, qu'ils ont rencontré, à se laisser bander les yeux et à tenir l'échelle aux ravisseurs de son enfant. Le crime accompli, le bouffon s'aperçoit qu'on s'est cruellement joué de lui; mais il est trop tard, sa fille a disparu.
TROISIEME ACTE - Le théâtre est séparé en deux; à gauche une place déserte; à droite, l'intérieur du cabaret tenu par Sparafucile.
Le Duc et la courtisane Maddalena, soeur du spadassin, sont dans la salle basse de l'auberge, visible pour le spectateur. Une lézarde dans la muraille permet aussi aux passants de voir ce qui se passe à l'intérieur du bouge; c'est ainsi que Rigoletto et Gilda voient le Duc, déguisé, se livrer à une orgie au plus bas étage, qui le révèle tel qu'il est à la fille du bouffon.
Cette situation, une des plus fortes qu'on ait produites au théâtre, donne lieu à un magnifique quatuor, qui est sans contredit la plus merveilleuse page musicale qu'on ait jamais conçue.
La galanterie du Duc, la coquetterie de Maddalena, l'horreur et le désespoir qu'éprouve Gilda à ce spectacle, les sentiments de compassion de Rigoletto pour sa fille et de vengeance à l'égard du Duc, tout cela est coordonné dans une conception d'une force, d'une hardiesse et d'un effet admirables.
Rigoletto renvoie sa fille, en lui enjoignant de prendre un habit d'homme et de se rendre à Vérone; il concerte ensuite, avec Sparafucile, la mort du Duc, moyennant une somme de vingt écus, et sort à son tour.
Maddalena implore la pitié de son frère en faveur de leur hôte, dont la jeunesse et la grâce l'intéressent vivement.
Un violent orage éclate.
Gilda, poussée par un funeste pressentiment, revient, habillée en homme, et reprend son poste devant la fente de la muraille. Elle apprend ainsi le coup qui menace le Duc, et entend Sparafucile promettre à sa soeur d'épargner le jeune homme, si un autre voyageur se présente et s'il peut livrer un autre cadavre au client qui l'a payé.
La pensée de mourir, à la place du séducteur qui la trahit, vient à l'esprit de Gilda; elle frappe à la porte, elle entre; Sparafucile l'assassine et met son cadavre dans un sac.
Rigoletto se présente, afin de s'assurer par ses propres yeux que l'oeuvre de sa vengeance est consommée. Il ouvre le sac, voit les traits inanimés de sa fille chérie, et tombe presque sans vie sur le corps de la malheureuse, tandis que le Duc s'éloigne tranquillement, aux premières lueurs de l'aurore, accompagné par Maddalena, et chantant gaiement sa chanson favorite:
Today is synopsis time, obviously.
PREMIER ACTE - La scène représente un bal animé, dans les magnifiques salles du palais ducal.
Le duc et ses familiers se promènent, en causant de leurs aventures galantes.
Un courtisan raconte, en riant, que Rigoletto, l'horrible bouffon, possède une maîtresse et qu'il l'a vu pénétrer, la nuit, en se cachant, dans la demeure de la belle. Pour se venger des railleries de Rigoletto, les courtisans complotent l'enlèvement de sa bien-aimée et se donnent rendez-vous pour la nuit suivante.
La fête est interrompue par l'apparition de Monterone, qui vient demander compte au duc de l'honneur de sa fille. L'indignation et les plaintes du vieillard sont accueillies par les plaisanteries des courtisans et les quolibets moqueurs de Rigoletto. Le duc, enfin lassé des objurgations de Monterone, le fait arrêter par ses hallebardiers. Le vieillard jette, en partant, sa malédiction au bouffon.
DEUXIEME ACTE - Un carrefour désert, la nuit; à droite, les murs très élevés d'un jardin; à gauche, la maison de Gilda.
C'est dans cette demeure isolée que Rigoletto cache son trésor le plus cher, non pas sa maîtresse, ainsi que le croient les courtisans, mais sa fille Gilda. Lui, homme sans moeurs, âme vile et conseiller pervers, il aime son enfant avec idolâtrie et il veut la conserver pure de toute souillure.
Au moment où il va pénétrer chez Gilda, Rigoletto est accosté par un spadassin, Sparafucile, qui lui offre ses services; quelqu'un rôde souvent autour de la maison et l'épée du bandit délivrerait Rigoletto des importuns.
Le bouffon entre dans la maison, interroge avec anxiété Gilda et sa gouvernante. Rassuré par leurs réponses, il sort bientôt, tandis que le Duc, qui s'est introduit dans la cour, se met aux genoux de la jeune fille et lui dit son amour. Le Duc se fait passer, auprès de Gilda, pour un étudiant pauvre nommé Carlo Baldi, il la suit depuis longtemps, lui a parlé plusieurs fois, et Gilda l'aime de toute son âme.
Pendant la causerie des deux amoureux, les courtisans surviennent, pour mettre à exécution leur projet d'enlèvement. Le Duc se sauve. Par un stratagème infernal, les courtisans amènenent Rigoletto, qu'ils ont rencontré, à se laisser bander les yeux et à tenir l'échelle aux ravisseurs de son enfant. Le crime accompli, le bouffon s'aperçoit qu'on s'est cruellement joué de lui; mais il est trop tard, sa fille a disparu.
TROISIEME ACTE - Le théâtre est séparé en deux; à gauche une place déserte; à droite, l'intérieur du cabaret tenu par Sparafucile.
Le Duc et la courtisane Maddalena, soeur du spadassin, sont dans la salle basse de l'auberge, visible pour le spectateur. Une lézarde dans la muraille permet aussi aux passants de voir ce qui se passe à l'intérieur du bouge; c'est ainsi que Rigoletto et Gilda voient le Duc, déguisé, se livrer à une orgie au plus bas étage, qui le révèle tel qu'il est à la fille du bouffon.
Cette situation, une des plus fortes qu'on ait produites au théâtre, donne lieu à un magnifique quatuor, qui est sans contredit la plus merveilleuse page musicale qu'on ait jamais conçue.
La galanterie du Duc, la coquetterie de Maddalena, l'horreur et le désespoir qu'éprouve Gilda à ce spectacle, les sentiments de compassion de Rigoletto pour sa fille et de vengeance à l'égard du Duc, tout cela est coordonné dans une conception d'une force, d'une hardiesse et d'un effet admirables.
Rigoletto renvoie sa fille, en lui enjoignant de prendre un habit d'homme et de se rendre à Vérone; il concerte ensuite, avec Sparafucile, la mort du Duc, moyennant une somme de vingt écus, et sort à son tour.
Maddalena implore la pitié de son frère en faveur de leur hôte, dont la jeunesse et la grâce l'intéressent vivement.
Un violent orage éclate.
Gilda, poussée par un funeste pressentiment, revient, habillée en homme, et reprend son poste devant la fente de la muraille. Elle apprend ainsi le coup qui menace le Duc, et entend Sparafucile promettre à sa soeur d'épargner le jeune homme, si un autre voyageur se présente et s'il peut livrer un autre cadavre au client qui l'a payé.
La pensée de mourir, à la place du séducteur qui la trahit, vient à l'esprit de Gilda; elle frappe à la porte, elle entre; Sparafucile l'assassine et met son cadavre dans un sac.
Rigoletto se présente, afin de s'assurer par ses propres yeux que l'oeuvre de sa vengeance est consommée. Il ouvre le sac, voit les traits inanimés de sa fille chérie, et tombe presque sans vie sur le corps de la malheureuse, tandis que le Duc s'éloigne tranquillement, aux premières lueurs de l'aurore, accompagné par Maddalena, et chantant gaiement sa chanson favorite:
Comme la plume au vent,
Femme est volage,
Et bien peu sage
Qui s'y fie un instant.
Femme est volage,
Et bien peu sage
Qui s'y fie un instant.
Extrait de L'album-guide parisien, 1889, p74
" Portraits des principaux artistes des théâtres de Paris
Analyse et distribution des rôles des ouvrages du Répertoire de l'Opéra."
Synopsis in English by the Met here.
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