La magie des représentations d’opéra tient aussi dans leur non-reproductibilité.
C’est pourquoi nombre d’entre nous, passionnés du genre, n’hésitent pas à aller voir plusieurs fois une même production, avec la même distribution, à quelques jours d’intervalle.
Je suis donc retournée, ce soir, voir cette Maria Stuarda que j’avais déjà entendue mercredi. Et l’émotion qui me terrasse à la sortie de cette soirée est d’autant plus violente que j’ai déjà entendu ces chanteurs il y a deux jours, justement.
Alors que Paola Gardina (à la plastique décidément magnifique) s’est montrée égale à ce qu’elle avait déjà produit, que Lionel Lhote et Dario Schmunck étaient légèrement moins bons que mercredi, les deux rôles phares de Maria Stuarda, Ruth Ann Swenson et Iano Tamar se sont quant à elles complètement bonifiées en deux jours.
Les réserves que j’avais émises envers Iano Tamar n’ont pas lieu d’être concernant la prestation de ce soir, sans commune mesure avec celle de mercredi.
Quant à Ruth Ann Swenson, le rhume l’a abandonné.
En chemin, il a dû emporter une certaine rigidité qui la retenait mercredi, à moins que l’accueil plus que chaleureux du public lyonnais l’ait encouragée à se lâcher plus.
Toujours est-il que sa prestation m’a submergée à plusieurs moments ; ses « figlia impura di Bolena » et « profanato » à la fin du premier acte étaient d’une émotivité extraordinaire ; son duo du second acte avec Talbot, qui m’avait déjà marqué mercredi m’a cette fois-ci fait venir les larmes aux yeux ; quant à la scène finale, je n’ai pu retenir mes larmes à partir du 1er coup de canon.
J’en suis encore toute « émotionnée ».
N’oublions pas, pour finir, mon fol amour (hélas vain, comme l’affirme l’alliance fièrement arborée à sa main gauche), Giovanni Furnaletto.
Est-il possible de fournir une prestation plus remarquable encore en Talbot ?
Giovanni Furnaletto a ce soir prouvé que oui.
Sublime.
Entre son chant et l’expressivité de son superbe regard noir (dont j’ai ressenti toute la puissance, étant à six rangs de la scène), il n’y a décidément pas d’autre mot que sublime.
Il va en passer, de l’eau sous les ponts, avant que je ne réentende une prestation de basse à la hauteur de la merveille dont il nous a fait cadeau ce soir.
Un petit commentaire sur Pidò, pour terminer, pour qui j’ai éprouvé bien de la compassion ce soir.
Je n’ai visiblement pas été la seule à trouver le chant de Dario Schmunck trop peu expressif ; ce pauvre Pidò essayait de le diriger et de lui inculquer les nuances qui manquent à son chant en le couvrant de son attention, hélas au détriment de l’orchestre (certaines attaques de notes me semblaient plus vives mercredi). Malgré les efforts déployés (et ceux qui ont déjà vu Pidò diriger savent qu’il n’est pas avare en dépense d’énergie), Schmunck n’a pas trouvé plus d’expressivité. Certes, son chant était plus nuancé ; il lui manquait néanmoins toujours cette passion qui animait les autres chanteurs.
Quel dommage, oui vraiment quel dommage qu'une 3e représentation ne soit pas prévue à Lyon...
Complément :
Synopsis de l’opéra, donné dans l’édition critique parue chez Rinaldi en 1991 (grâce à la redécouverte récente du manuscrit autographe de Donizetti – version de Naples avec certaines révisions pour Milan [extrait du programme imprimé par l’Opéra de Lyon, disponible ici] ;
L’action se déroule en Angleterre, en 1587.
Acte I
Scène 1 : une galerie du palais de Westminster
Les dames et les chevaliers de la cour attendent la reine Elisabeth, impatients de savoir si elle acceptera la demande en mariage venue de la cour de France (n°1a : « Qui si attenda »). La reine fait son entrée, entourée de ses conseillers Talbot et Cecil. Elle hésite à accepter la proposition française, car elle aime Leicester en secret (n°1b : « Ah, quando all’ara »).
Talbot rappelle à son bon souvenir le sort malheureux de Marie Stuart, emprisonnée au château de Fotheringay. Le chœur le soutient dans sa demande de grâce, mais Cecil recommande à la souveraine de rester inflexible : la reine d’Ecosse, soupçonnée d’avoir fomenté un complot pour prendre le trône d’Angleterre, doit être exécutée. Elisabeth refuse de trancher (n°1c : « Ah, dal ciel »).
Entre Robert Dudley, comte de Leicester.
Elisabeth décide de sonder son cœur en lui confiant un anneau qu’il devra remettre à l’émissaire français, en gage d’acceptation de la demande en mariage. Leicester reste indifférent. Déçue, la rein s’éloigne.
Leicester reste seul avec Talbot, qui lui donne une lettre et un portrait que lui a confiés Marie Stuart à l’intention du comte. Leicester est profondément ému par ce visage (n°2a : « Ah ! Rimiro il bel sembiante »). Touché par l’amour que lui porte Marie, il promet à Talbot de toute mettre en œuvre pour la faire libérer (n°2b : « Se fida tanto colei m’amo »).
De retour, Elisabeth s’étonne du trouble de Leicester. Elle le presse de questions. Le compte lui fait lire la lettre où Marie demande une entrevue avec la reine. Celle-ci refuse, mais Leicester défend Marie en des termes vibrants (n°3a : « Era d’amor l’immagine »). Elisabeth finit par céder : elle accepte de rencontrer sa rivale (n°3b : « Sul crin rivale »).
Scène 2 : le parc du château de Fotheringay
Accompagnée par sa nourrice Anna Kennedy, Marie Stuart se promène dans le parc du château où elle est retenue prisonnière. Elle se réjouit de cet instant de relative liberté et pense avec nostalgie à son enfance et à sa patrie, la France (n°4a : « O nube ! che lieve »). Au loin, le son du cor annonce l’arrivée des chasseurs. La reine Elisabeth se trouve parmi eux. Marie tremble à l’idée de leur prochaine confrontation (n°4b : « Nella pace del mesto riposo »).
Elle voit avec joie Leicester arriver. Celui-ci l’assure de son amour et lui promet une libération prochaine. Il a cru déceler une sincère émotion chez Elisabeth lorsque celle-ci a lu la lettre ; si Marie se montre soumise, nul doute que la reine se laissera fléchir (n°5a : « Da tutti abbandonata »). Marie ne montre pas le même optimisme, mais Leicester lui assure qu’il saura employer la force si la souveraine reste inflexible (n°5b : « Se il moi cor tremo giammai »).
Elisabeth avance, entourée de Cecil et sa cour, tandis que Talbot conduit Marie au-devant d’elle. Elisabeth trouve sa rivale toujours aussi hautaine (n°6a : « E sempre la stessa »). Sa haine est attisée par Cecil, et elle oppose aux supplications de Marie des réponses emplies de mépris pour sa rivale et pour Leicester (n°6b : « Morta al mondo »). Marie Stuart finit par sortir de ses gonds : elle traite Elisabeth de « vile bâtarde » (n°6c : « Figlia impura di Bolena »).
L’assistance est plongée dans l’horreur et la stupéfaction. Elisabeth lui promet de terribles souffrances. Celle-ci se moque de son supplice prochain et n’a qu’une joie : ne plus voir la reine (n°6d : « Va, preparati, furente »). Les gardes emmènent Marie.
Acte II
Les appartements d’Elisabeth à Westminster
Cecil exhorte Elisabeth, encore indécise, à condamner Marie à la peine capitale (n°7a : « Quella vita a me funesta »). Il obtient enfin raison.
A l’arrivée de Leicester, Elisabeth se hâte d’apposer sa signature sur l’arrêt de mort. Les supplications de Leicester ne font qu’aggraver la situation : dévorée par la jalousie, la reine lui ordonne d’assister à l’exécution (n°7b : « Ah ! Deh ! par pieta »).
Elisabeth savoure sa vengeance, tandis que Cecil loue la grandeur retrouvée de l’Angleterre (n°7c : « Vanne, indegno »).
Les appartements de Marie Stuart à Fotheringay
Cecil vient annoncer à Marie sa mort prochaine. Elle exige de parler à Talbot.
Elle lui avoue que, depuis l’assassinat de son mari, Henry Darnley, elle est hantée par son fantôme (n°8a : « Quando le luce rosea »). Talbot lui demande une autre confession : a-t-elle pris part au complot mené par Babington contre la reine ? Marie jure devant Dieu que non. Talbot l’absout et elle se prépare à mourir innocente (n°8b : « Lascia contenta al carcere »).
Une salle du château contiguë aux appartements de Marie. Une grande porte fermée au fond. C’est la nuit.
Les familiers de Marie chantent leur douleur (n°9a : « Vedeste ? »). Anna annonce l’arrivée de Marie, suivie de Talbot. La condamnée réconforte ses proches, puis leur demande de s’unir à elle par la prière (n°9b : « Deh ! Tu di un’mile »). Un coup de canon annonce que l’heure fatale a sonné.
A Cecil venu recueillir ses dernières volontés, Marie demande qu’Anna puisse assister à son exécution. Elle souhaite également qu’il transmette son pardon à Elisabeth (n°9c : « Di un cor che muore »).
Leicester fait irruption. Au comble de l’agitation, il menace Cecil. Au second coup de canon, elle est entourée par le shérif et des officiers (n°9d : « Ah, se un giorno »). Elle demande à Leicester de s’apaiser et de la soutenir au moment de la mort. Au troisième coup de canon, le bourreau apparaît, à l’horreur générale.
C’est pourquoi nombre d’entre nous, passionnés du genre, n’hésitent pas à aller voir plusieurs fois une même production, avec la même distribution, à quelques jours d’intervalle.
Je suis donc retournée, ce soir, voir cette Maria Stuarda que j’avais déjà entendue mercredi. Et l’émotion qui me terrasse à la sortie de cette soirée est d’autant plus violente que j’ai déjà entendu ces chanteurs il y a deux jours, justement.
Alors que Paola Gardina (à la plastique décidément magnifique) s’est montrée égale à ce qu’elle avait déjà produit, que Lionel Lhote et Dario Schmunck étaient légèrement moins bons que mercredi, les deux rôles phares de Maria Stuarda, Ruth Ann Swenson et Iano Tamar se sont quant à elles complètement bonifiées en deux jours.
Les réserves que j’avais émises envers Iano Tamar n’ont pas lieu d’être concernant la prestation de ce soir, sans commune mesure avec celle de mercredi.
Quant à Ruth Ann Swenson, le rhume l’a abandonné.
En chemin, il a dû emporter une certaine rigidité qui la retenait mercredi, à moins que l’accueil plus que chaleureux du public lyonnais l’ait encouragée à se lâcher plus.
Toujours est-il que sa prestation m’a submergée à plusieurs moments ; ses « figlia impura di Bolena » et « profanato » à la fin du premier acte étaient d’une émotivité extraordinaire ; son duo du second acte avec Talbot, qui m’avait déjà marqué mercredi m’a cette fois-ci fait venir les larmes aux yeux ; quant à la scène finale, je n’ai pu retenir mes larmes à partir du 1er coup de canon.
J’en suis encore toute « émotionnée ».
N’oublions pas, pour finir, mon fol amour (hélas vain, comme l’affirme l’alliance fièrement arborée à sa main gauche), Giovanni Furnaletto.
Est-il possible de fournir une prestation plus remarquable encore en Talbot ?
Giovanni Furnaletto a ce soir prouvé que oui.
Sublime.
Entre son chant et l’expressivité de son superbe regard noir (dont j’ai ressenti toute la puissance, étant à six rangs de la scène), il n’y a décidément pas d’autre mot que sublime.
Il va en passer, de l’eau sous les ponts, avant que je ne réentende une prestation de basse à la hauteur de la merveille dont il nous a fait cadeau ce soir.
Un petit commentaire sur Pidò, pour terminer, pour qui j’ai éprouvé bien de la compassion ce soir.
Je n’ai visiblement pas été la seule à trouver le chant de Dario Schmunck trop peu expressif ; ce pauvre Pidò essayait de le diriger et de lui inculquer les nuances qui manquent à son chant en le couvrant de son attention, hélas au détriment de l’orchestre (certaines attaques de notes me semblaient plus vives mercredi). Malgré les efforts déployés (et ceux qui ont déjà vu Pidò diriger savent qu’il n’est pas avare en dépense d’énergie), Schmunck n’a pas trouvé plus d’expressivité. Certes, son chant était plus nuancé ; il lui manquait néanmoins toujours cette passion qui animait les autres chanteurs.
Quel dommage, oui vraiment quel dommage qu'une 3e représentation ne soit pas prévue à Lyon...
Complément :
Synopsis de l’opéra, donné dans l’édition critique parue chez Rinaldi en 1991 (grâce à la redécouverte récente du manuscrit autographe de Donizetti – version de Naples avec certaines révisions pour Milan [extrait du programme imprimé par l’Opéra de Lyon, disponible ici] ;
L’action se déroule en Angleterre, en 1587.
Acte I
Scène 1 : une galerie du palais de Westminster
Les dames et les chevaliers de la cour attendent la reine Elisabeth, impatients de savoir si elle acceptera la demande en mariage venue de la cour de France (n°1a : « Qui si attenda »). La reine fait son entrée, entourée de ses conseillers Talbot et Cecil. Elle hésite à accepter la proposition française, car elle aime Leicester en secret (n°1b : « Ah, quando all’ara »).
Talbot rappelle à son bon souvenir le sort malheureux de Marie Stuart, emprisonnée au château de Fotheringay. Le chœur le soutient dans sa demande de grâce, mais Cecil recommande à la souveraine de rester inflexible : la reine d’Ecosse, soupçonnée d’avoir fomenté un complot pour prendre le trône d’Angleterre, doit être exécutée. Elisabeth refuse de trancher (n°1c : « Ah, dal ciel »).
Entre Robert Dudley, comte de Leicester.
Elisabeth décide de sonder son cœur en lui confiant un anneau qu’il devra remettre à l’émissaire français, en gage d’acceptation de la demande en mariage. Leicester reste indifférent. Déçue, la rein s’éloigne.
Leicester reste seul avec Talbot, qui lui donne une lettre et un portrait que lui a confiés Marie Stuart à l’intention du comte. Leicester est profondément ému par ce visage (n°2a : « Ah ! Rimiro il bel sembiante »). Touché par l’amour que lui porte Marie, il promet à Talbot de toute mettre en œuvre pour la faire libérer (n°2b : « Se fida tanto colei m’amo »).
De retour, Elisabeth s’étonne du trouble de Leicester. Elle le presse de questions. Le compte lui fait lire la lettre où Marie demande une entrevue avec la reine. Celle-ci refuse, mais Leicester défend Marie en des termes vibrants (n°3a : « Era d’amor l’immagine »). Elisabeth finit par céder : elle accepte de rencontrer sa rivale (n°3b : « Sul crin rivale »).
Scène 2 : le parc du château de Fotheringay
Accompagnée par sa nourrice Anna Kennedy, Marie Stuart se promène dans le parc du château où elle est retenue prisonnière. Elle se réjouit de cet instant de relative liberté et pense avec nostalgie à son enfance et à sa patrie, la France (n°4a : « O nube ! che lieve »). Au loin, le son du cor annonce l’arrivée des chasseurs. La reine Elisabeth se trouve parmi eux. Marie tremble à l’idée de leur prochaine confrontation (n°4b : « Nella pace del mesto riposo »).
Elle voit avec joie Leicester arriver. Celui-ci l’assure de son amour et lui promet une libération prochaine. Il a cru déceler une sincère émotion chez Elisabeth lorsque celle-ci a lu la lettre ; si Marie se montre soumise, nul doute que la reine se laissera fléchir (n°5a : « Da tutti abbandonata »). Marie ne montre pas le même optimisme, mais Leicester lui assure qu’il saura employer la force si la souveraine reste inflexible (n°5b : « Se il moi cor tremo giammai »).
Elisabeth avance, entourée de Cecil et sa cour, tandis que Talbot conduit Marie au-devant d’elle. Elisabeth trouve sa rivale toujours aussi hautaine (n°6a : « E sempre la stessa »). Sa haine est attisée par Cecil, et elle oppose aux supplications de Marie des réponses emplies de mépris pour sa rivale et pour Leicester (n°6b : « Morta al mondo »). Marie Stuart finit par sortir de ses gonds : elle traite Elisabeth de « vile bâtarde » (n°6c : « Figlia impura di Bolena »).
L’assistance est plongée dans l’horreur et la stupéfaction. Elisabeth lui promet de terribles souffrances. Celle-ci se moque de son supplice prochain et n’a qu’une joie : ne plus voir la reine (n°6d : « Va, preparati, furente »). Les gardes emmènent Marie.
Acte II
Les appartements d’Elisabeth à Westminster
Cecil exhorte Elisabeth, encore indécise, à condamner Marie à la peine capitale (n°7a : « Quella vita a me funesta »). Il obtient enfin raison.
A l’arrivée de Leicester, Elisabeth se hâte d’apposer sa signature sur l’arrêt de mort. Les supplications de Leicester ne font qu’aggraver la situation : dévorée par la jalousie, la reine lui ordonne d’assister à l’exécution (n°7b : « Ah ! Deh ! par pieta »).
Elisabeth savoure sa vengeance, tandis que Cecil loue la grandeur retrouvée de l’Angleterre (n°7c : « Vanne, indegno »).
Les appartements de Marie Stuart à Fotheringay
Cecil vient annoncer à Marie sa mort prochaine. Elle exige de parler à Talbot.
Elle lui avoue que, depuis l’assassinat de son mari, Henry Darnley, elle est hantée par son fantôme (n°8a : « Quando le luce rosea »). Talbot lui demande une autre confession : a-t-elle pris part au complot mené par Babington contre la reine ? Marie jure devant Dieu que non. Talbot l’absout et elle se prépare à mourir innocente (n°8b : « Lascia contenta al carcere »).
Une salle du château contiguë aux appartements de Marie. Une grande porte fermée au fond. C’est la nuit.
Les familiers de Marie chantent leur douleur (n°9a : « Vedeste ? »). Anna annonce l’arrivée de Marie, suivie de Talbot. La condamnée réconforte ses proches, puis leur demande de s’unir à elle par la prière (n°9b : « Deh ! Tu di un’mile »). Un coup de canon annonce que l’heure fatale a sonné.
A Cecil venu recueillir ses dernières volontés, Marie demande qu’Anna puisse assister à son exécution. Elle souhaite également qu’il transmette son pardon à Elisabeth (n°9c : « Di un cor che muore »).
Leicester fait irruption. Au comble de l’agitation, il menace Cecil. Au second coup de canon, elle est entourée par le shérif et des officiers (n°9d : « Ah, se un giorno »). Elle demande à Leicester de s’apaiser et de la soutenir au moment de la mort. Au troisième coup de canon, le bourreau apparaît, à l’horreur générale.
4 comments:
Bonjour,
J'ai assisté à la représentation hier soir (28/09). Soirée assez moyenne...
Emotion absente. Je suis globalement d'accord avec le compte rendu de Forumopéra (même s'im porte sur la représentation du 26/09); http://www.forumopera.com/concerts/stuarda_lyon070926.html
Bien cordialement
LR
De la subjectivité et des goûts personnels dans l'appréciation d'une représentation... CQFD
J'étais également à cette prestation, c'était mon "premier" Donizetti...Je ne suis pas un spécialiste du genre...Vous avez raison de souligner la prestation de Mme Swenson, bonne en tout point, et sans rhume ! quelle maitrise dans les aigüs ! Il est dommage que je fusse si haut dans la salle, au 5eme balcon. J'ai trouvé la prestation des interprètes masculins assez moyennne, M. Furnaletto, je suis d'accord s'en est bien sorti, mais le reste est passable !
Quand à la direction de M. Pido, je l'ai trouvée très bonne, mais le choeur aurait du se montrer plus téméraire.
Cela dit, question émotion, j'ai connu mieux. En matière d'opera, l'Ariane à Naxos présentée il y a 2 ans dans cette même salle, avec l'incroyable Laura Aikin en Zerbinette me laissa enthousiaste et ému...
Je vous complimente au passage pour votre blog. Vous êtes une passionnée de l'art lyrique et vous la faîtes partager avec franchise...
Bien à vous !
Merci du compliment :)
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