Après l'audit annoncé suite au suicide d'un employé qui avait mis le Grand Théâtre en émoi en septembre, la "guerre froide au sommet" continue (article en bas de page web).
Jean-Marie Blanchard, le directeur du Grand Théâtre demandait mi-janvier la tête du numéro deux, le secrétaire général Antonio Soragni.
Il vient d'être entendu par le Conseil d'Administration, qui a remercié Soragni hier dans l'après-midi, par voie de communiqué de presse.
Le Conseil administratif a "considéré qu'une poursuite de la collaboration entre M. Blanchard et M. Soragni n'était plus souhaitable en l'état", et que "c'est donc soucieux de l'intérêt général de l'institution et dans le but d'apaiser les tensions qui y règnent que le CA a pris la décision de libérer M. Soragni de ses fonctions de secrétaire général et d'envisager avec lui de lui confier d'autres missions". (la ville de Genève ayant refusé son licenciement, selon l'intéressé).
Alors que Jean-Marie Blanchard fait place nette autour de lui (Jacques Ayrault, directeur technique, s'apprête également à quitter ses fonctions pour rejoindre le théâtre du Châtelet, à Paris), "Depuis l'arrivée de M. Blanchard à la tête de l'institution, on a vu s'instaurer un climat très autoritaire et hiérarchisé, notait une ancienne collaboratrice. Il s'est ensuivi une forte démotivation du personnel, et de nombreux départs."
Comme le remarque justement la tribune de Genève ce matin, "L'institution est en proie à un malaise de fond, qui va bien au-delà des problèmes soulevés aujourd'hui."
En Suisse aussi, on peut avoir des crises spectaculaires à l'Opéra.
Pas comme à la Scala fin 2003, mais pas si éloignées non plus.
La révolte des petites mains, ça devrait inspirer les employés lyonnais qui se plaignent de la gestion de Serge Dorny, non?
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